Dans l’ombre d’un siècle aux fers enchaîné,
Où les femmes de science étaient oubliées,
Une étoile aux chiffres voulut s’élever,
Ada, l’érudite aux rêves codés.
Fille du poète, mais reine des nombres,
Elle voyait loin, au-delà des ombres,
Dans les engrenages d’un monde nouveau,
Elle inscrivit l’âme des premiers mots.
Aux côtés de Babbage, elle sut déceler
Qu’une machine pouvait tout imaginer,
Non pas seulement des chiffres compter,
Mais des pensées, des notes à tisser.
Visionnaire avant que le monde comprenne,
Elle devina l’avenir qui advienne,
Là où l’algorithme, fluide et discret,
Orchestrerait l’univers entier.
Ô Ada, lumière en éclats dispersés,
Ton nom résonne en chaque clavier,
Et dans chaque code, chaque idée tracée,
Palpite encore ton rêve insensé.

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Commentaires
Je vais me laisser porter par ces mots, tout simplement parce que ça me fait un bien fou!
Merci Raphaëlle!
Merci Ada!